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L’architecture vue par Ignace Grifo

Victor Hugo affirmait : « durant les six mille premières années du monde, l’architecture a été la grande écriture du genre humain ». En effet, l’architecture est un art, de par sa conception et sa construction d’édifices, qui retrace les plus grands mouvements qui se sont succédé depuis les débuts de notre civilisation. Ces nombreux courants qui ont su évoluer au fil des siècles ont fait de cet art, un élément clé, capable de retracer l’Histoire et les nombreuses prouesses réalisées en matière de progrès, de construction et d’esthétisme.

 

À travers ce blog, vous découvrirez de nombreux articles liés à l’architecture et à son évolution. Vous profiterez aussi d’actualités au sujet de l’urbanisme et du design. Tout cela, grâce au regard avisé d’un architecte expérimenté, Ignace Grifo.

La permaculture peut-elle s’appliquer à l’architecture ?

Si l’architecture subit de nombreuses évolutions, notamment par l’essor des nouvelles technologies, d’autres tendances s’inscrivent dans les courants actuels. Les architectes, comme Ignace Grifo, ne manquent pas de souligner l’importance de l’intégration d’un bâtiment...

L’importance de l’urbanisme dans l’architecture moderne

Selon Ignace Grifo, l’urbanisme occupe une place essentielle dans l’architecture actuelle. En effet, il est essentiel de savoir mixer les différents lieux d’un même quartier ou d’une même ville. L’urbanisme peut se définir comme l’étude et la conception de techniques capables de permettre une optimisation de l’espace urbain face aux besoins des habitants. Il existe donc plusieurs règles essentielles afin de disposer d’un espace urbain fonctionnel, esthétique, tout en étant adapté aux besoins des habitants. L’urbanisme prend en compte à la fois l’aspect architectural, géographique, économique, social et historique. Les projets urbains englobent ainsi une multitude de facteurs capables de permettre le développement d’un quartier ou d’une ville.

 

S’il y a cinquante ans, l’urbanisme consistait principalement à diviser une ville par quartiers en séparant leurs fonctions (résidence, travail, commerce), l’urbanisme intègre désormais toutes ces fonctions dans un espace plus limité afin de dynamiser chaque quartier. Actuellement, la problématique de la mixité dans l’urbanisme devient de plus en plus importante. En effet, l’architecture d’un bâtiment s’inscrit dans un ensemble de constructions et nécessite alors de se mêler à d’autres structures. Cette mixité, pour être globale, doit profiter d’une répartition réfléchie des espaces. Ainsi, dans un même quartier, il est désormais essentiel de réfléchir à un équilibre entre les espaces résidentiels, les espaces de travail, mais aussi les espaces verts ou encore les espaces de loisirs.

Les principaux courants de l’architecture à travers les siècles

Comme la majorité des arts développés par l’homme, l’architecture a fait preuve de changement et d’évolution perpétuelle au fur et à mesure des siècles. On dénombre plusieurs courants majeurs de l’architecture, mais une multitude d’autres courants ont également eu un rôle essentiel dans l’histoire et dans l’évolution de l’architecture. Découvrons tout d’abord les courants majeurs de l’architecture à travers les siècles.

L’Antiquité, un premier pas dans l’architecture

À partir de l’Antiquité, on peut affirmer que l’architecture a pris un tournant essentiel afin de devenir un élément majeur de la culture et de la société. En effet, environ 5 000 ans av. J.-C., les régions de Mésopotamie et du bassin méditerranéen présentent leurs premières habitations structurées et leurs premiers espaces publics ou religieux. D’une part, on retrouve l’Égypte, où les habitations sont déjà relativement évoluées, souvent dotées de plusieurs pièces, et même de plusieurs étages pour les plus fortunés. Mais c’est aussi à cette époque que l’Égypte érige ses majestueuses pyramides, qui révèlent une véritable prouesse architecturale.

 

Par ailleurs, deux autres civilisations se démarquent dans leur architecture à cette époque : il s’agit de l’Empire Romain et de la Grèce Antique. Toutes deux construisent des monuments somptueux afin de symboliser la grandeur de l’empire et le pouvoir politique en place. Mais des lieux culturels apparaissent également comme les amphithéâtres, les termes tout comme les lieux de culte (temples, basiliques, sanctuaires, etc.). Dès l’Antiquité, ces trois civilisations majeures s’organisent en quartier, en séparant alors les lieux d’habitation des espaces de culte, de commerce ou de travail.

Le Moyen-Âge se divise entre art roman et art gothique

À cette époque, la religion est au centre de tout. Ainsi, l’architecture de ce mouvement se traduit essentiellement par la construction d’édifices religieux. On observe deux courants architecturaux durant le Moyen-Âge : l’art roman et l’art gothique. D’une part, l’architecture romane s’inspire de style romain, notamment avec l’utilisation des voûtes en berceau et de sculptures en relief. D’autre part, l’architecture gothique se différencie par un souci du détail et de l’ornement largement développé, avec des statues de taille imposante et l’utilisation de voûtes en croisée d’ogives.

La Renaissance, la nouveauté inspirée de l’Antiquité

À partir du XVe siècle, le style gothique perd peu à peu en popularité, jusqu’à céder sa place à un courant nouveau : celui de la Renaissance. Cette époque se traduit par un retour aux inspirations grecques et romaines tout en apportant une touche de modernité et de technicité dans la création d’édifices. Ce mouvement apparaît en Italie, et plus précisément à Florence où de nombreux savants développent ce courant culturel, artistique et architectural. L’architecture de la Renaissance se reconnaît par l’apparition des dômes et le retour des pilastres, qui font écho à l’époque gréco-romaine.

Le classicisme et le baroque, deux styles parallèles

Ces deux mouvements apparaissent et évoluent durant la même période, à savoir entre le XVIIe et le XVIIIe siècle. D’un côté, le classicisme témoigne d’une continuité dans les inspirations gréco-romaines développées au cours de la Renaissance. Les édifices de style classique présentent une symétrie incroyable et des formes très rectilignes. L’autre mouvement de cette époque est le mouvement baroque. Contrairement au classicisme, le baroque mise davantage sur un style chargé, en présentant des monuments aux matières et aux coloris variés. Les monuments de style baroque s’inspirent également de la Renaissance, mais de manière plus moderne et plus exubérante.

L’Art nouveau

Au milieu du XIXe siècle, dans un contexte de révolution industrielle, de nombreux monuments sont construits rapidement afin de répondre au besoin grandissant de l’industrie. Et afin de contraster avec cette industrialisation massive, l’art nouveau apparaît en 1900 en présentant une architecture qui s’inspire de la nature, mais surtout de la végétation et de la féminité. On observe beaucoup d’ornements et de couleurs, avec des lignes qui créent une véritable rupture en comparaison avec les styles traditionnels des siècles précédents.

Le style international

Peu de temps après la Première Guerre mondiale, le style international apparaît en Europe et États-Unis. Le style international adopte des formes rectilignes et des espaces dénués d’ornements. Les matériaux tels que l’acier et le béton armé dominent dans ce type de construction. Et ce style devient rapidement une tendance mondiale, ce qui explique sa dimension internationale, car il devient un style architectural généralisé.

Après l’apparition de ce mouvement, d’autres mouvements plus modernes ont émergé. Au cours du XXe siècle, les courants architecturaux se sont multipliés, tout en se développant simultanément. On peut citer notamment le Bauhaus, le post-modernisme, le déconstructivisme, des courants que nous étudierons également à travers ce blog. Mais afin de comprendre toute la complexité du travail d’Ignace Grifo, il est essentiel d’analyser le lien entre l’architecture et l’urbanisme.

Ignace Grifo, architecte et urbaniste reconnu

Ignace Grifo est un architecte et un urbaniste français ayant réalisé de nombreux projets urbains au cours de sa carrière. Il commence son parcours professionnel en obtenant son diplôme d’architecture en 1984 et en devenant alors architecte libéral. Par la suite, il a intégré la Villa Médicis, aussi reconnue comme étant l’Académie de France à Rome. Il y a consacré deux années de sa vie afin de mettre en place de nombreuses conférences sur le thème de l’architecture française en Italie et des projets urbains. En tant qu’architecte libéral, Ignace Grifo a ensuite participé à de nombreux projets d’urbanisme majoritairement localisés en Île-de-France. L’agence qu’il a fondée a été en charge de la réhabilitation de plusieurs zones résidentielles, mais aussi d’espaces publics tels que des écoles, des centres de loisirs ou des commerces. En parallèle des travaux qu’il a mené au sein de son agence, Ignace Grifo a également été enseignant puis maître de conférences au sein de l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Paris La Villette durant une vingtaine d’années. Il a enseigné à différentes classes, dans lesquelles il a toujours essayé de sensibiliser ses étudiants à développer une pensée urbaine globale. En outre, Ignace Grifo attache beaucoup d’importance à l’aspect environnemental, qu’il prend en considération dans chacun de ses projets et de ses enseignements. Et avec les progrès actuels en matière de construction écologique, l’architecte et urbaniste a participé à la création de plusieurs projets « énergie zéro » en région parisienne.

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